jeudi 14 avril 2011

Légendes autour de l’Isla del Sol

Marc décide de poursuive la marche jusqu’à la pointe nord. De mon côté, je stoppe mes souffrances (un peu allégées par la prise de maté de coca) à un point de vue à 360 ° pour admirer un paysage sans limite. Nous sommes dimanche après midi, sur l’Isla del Sol, entre mer et montagne.


THE Titicaca, perché à 3 810 mètres est le lac le plus haut navigable du monde. Mais de là où je suis, je ne vois pas beaucoup de bateaux qui viendraient perturber le calme et la sérénité de cette lagune sans fin et sans fond. De cette étendue gréco-irlandaise, surgissent les pics enneigés de la Cordillère Royale bolivienne.


De part et d’autre et pour renforcer le mystère, une lumière surréaliste accompagne cette composition. Une lumière à vous percer les paupières ! Prenons par exemple cette photo, auriez vous imaginé qu’avec cette luminosité il était 8 heures du matin ?



Peut être que là vous auriez deviné qu’il était très tôt :










Cet incroyable éclairage serait du à l’altitude. Et l’altitude de ce lac serait due à la lente dérive des continents il y a 65 millions d’années lorsque l’Amérique du Sud rencontra la plaque du Pacifique. Le choc engendré créa les Andes et enferma une partie de la mer à 3 810 mètres. Une version plus romantique nous indique qu’un Dieu, en colère après les hommes, aurait versé toutes ses larmes pendant 40 jours à cet endroit … Une chose est sûre, les légendes vont bon train du côté Titicaca.

Ah, autre légende que j’allais oublier, celle de Marc : si ses blagues vous manquent, vous pouvez d’ores et déjà imaginer qu’à chaque fois où le mot Titicaca fut prononcé, il se transforma en un joyeux Pipicaca devenu en Version Originale, Pipipopo. Je vous laisse le soin de relire ce récit à votre guise avec cette nouvelle appellation.


Marc paufinant ses blagues
Dans la série légendes Incas, dont le berceau de la civilisation serait le Titicaca, il semblerait qu’ils aient sabordé une partie de leur richesse à l’arrivée des espagnols : un trésor se cacherait donc au fond de ce lac, à plus de 270 mètres de profondeur.



Vestiges de ruines Inca
Finalement, ce n’est plus à 18 degrés que Marc se serait trempé à plus de 3 800 mètres, c’est dans de l’eau à 18 carat. Le mystère du trésor englouti reste à ce jour entier puisque Cousteau, dans les années 70 n’explora que la partie bolivienne du lac. Avis aux « trésorophiles » !


Ce lieu enchanteur est renforcé par les traditions perpétrées par les habitants, surtout lorsqu’on s’enfonce dans l’île. Deux communautés, les Yumanis et les Challa, ont à cœur de conserver l’habitat traditionnel, les activités de tissage, l’agriculture, l’élevage et la pêche (overdose de truite durant ces 2 journées).


Quelques minutes avant que Marc se décide à plonger
Certains ont quand même tiré leur épingle du jeu touristiques. Mais globalement, même les péages à touristes vous transportent de dépaysement.




Ces 2 jours passés sur cette île nous ont donc permis de nous acclimater à cette région plus connue sous le nom d’Altiplano et de nous exercer à la photo pour notre périple en Bolivie.


Ultimes rayons

Nous quittons l'Isla del Sol pour rejoindre La Paz

En cliquant sur la carte, vous verrez mieux

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